« Les Français et les médicaments », une étude exclusive réalisée pour la Mutualité Française à l’occasion du débat-citoyen « Médicaments : ce qui doit changer ! »

Médicaments : les Français profondément inquiets !

A l’occasion du débat-citoyen « Médicaments : ce qui doit changer ! » qui se tient aujourd’hui à Nantes, et afin de lancer le débat, la Mutualité Française a fait réaliser une étude* exclusive auprès des Français intitulée « Les Français et les médicaments ».

Les résultats de ce sondage montrent que l’inquiétude des Français envers la sécurité des médicaments, qui s’est accrue pendant l’affaire du Médiator®, est désormais profondément ancrée dans l’opinion. Cette inquiétude se double du sentiment de ne pas être suffisamment informés.Toutefois, certaines solutions qui pourraient améliorer la situation leurs paraissent envisageables.Pour Etienne Caniard, Président de la Mutualité Française, les résultats de cette étude montrentque les Français font preuve d’une grande lucidité et qu’ils ont gardé en mémoire des dramessanitaires similaires. Il ne faudrait pas, néanmoins, que les Français perdent confiance dans le médicament, un des progrès médical majeur de ces 50 dernières années.
Une inquiétude profondePlus de 3 Français sur 4 (77 %) estiment que le Médiator® n’est pas un cas « exceptionnel et limité à ce médicament », mais bien une « défaillance globale du système » mettant en doute la sécurité de tous les médicaments. Ce chiffre est en hausse de 8 points par rapport à une précédente étude réalisée au mois de janvier 2011**.
Une défiance forte à l’égard des pouvoirs publicsCette inquiétude est notamment liée à une défiance forte à l’égard des politiques. Ainsi, 2 Français sur 3 (63%) ne font pas confiance à la capacité des pouvoirs publics à éviter des affaires similaires à celles du Médiator®.
Le sentiment de ne pas être suffisamment informésPlus de 8 Français sur 10 (84%) pensent que les patients ne sont pas suffisamment informés et plus d’1 sur 2 (54%) estiment qu’il en est de même pour les autorités politiques.A l’inverse, 57 % des Français jugent que les pharmaciens sont bien informés et 55 % émettent la même opinion pour les médecins.
Des solutions globalement jugées utiles et réalistesInterrogés sur plusieurs propositions susceptibles d’améliorer la sécurité des médicaments, les Français se prononcent systématiquement en leur faveur.
Ainsi, 87% des Français sont favorables à l’idée de réduire l’influence des laboratoires pharmaceutiques sur les professionnels de santé et 55 % jugent utiles de permettre à l’Etat de contrôler plus étroitement la promotion et la publicité des groupes pharmaceutiques.
74 % des Français estiment qu’il serait à la fois utile et réalisable de permettre aux professionnels de santé de signaler aux pouvoirs publics les effets indésirables des médicaments.
59% sont favorables à l’idée de faire un bilan scientifique et médical de l’utilité et des effets des médicaments tous les 5 ans
Enfin, 55% souhaitent qu’un site renseigne le grand public sur chaque médicament en vente.
* Ce sondage exclusif a été réalisé en mai 2011 pour la Mutualité Française par l’institut TNS Sofres. Elle s’est effectuée par téléphone auprès d’un échantillon national de 1 000 personnes représentatif de l’ensemblede la population française âgée de 18 ans et plus, constitué d’après la méthode des quotas (sexe, âge, profession du chef de ménage) et stratification par région et catégorie d’agglomération.** Etude réalisée pour Canal + par TNS Sofres.

Les résultats de ce sondage montrent que l’inquiétude des Français envers la sécurité desmédicaments, qui s’est accrue pendant l’affaire du Médiator®, est désormais profondément ancréedans l’opinion. Cette inquiétude se double du sentiment de ne pas être suffisamment informés.Toutefois, certaines solutions qui pourraient améliorer la situation leurs paraissent envisageables.Pour Etienne Caniard, Président de la Mutualité Française, les résultats de cette étude montrentque les Français font preuve d’une grande lucidité et qu’ils ont gardé en mémoire des dramessanitaires similaires. Il ne faudrait pas, néanmoins, que les Français perdent confiance dans lemédicament, un des progrès médical majeur de ces 50 dernières années.Une inquiétude profondePlus de 3 Français sur 4 (77 %) estiment que le Médiator® n’est pas un cas « exceptionnel etlimité à ce médicament », mais bien une « défaillance globale du système » mettant en doute lasécurité de tous les médicaments. Ce chiffre est en hausse de 8 points par rapport à uneprécédente étude réalisée au mois de janvier 2011**.Une défiance forte à l’égard des pouvoirs publicsCette inquiétude est notamment liée à une défiance forte à l’égard des politiques. Ainsi,2 Français sur 3 (63%) ne font pas confiance à la capacité des pouvoirs publics à éviter desaffaires similaires à celles du Médiator®.Le sentiment de ne pas être suffisamment informésPlus de 8 Français sur 10 (84%) pensent que les patients ne sont pas suffisamment informés etplus d’1 sur 2 (54%) estiment qu’il en est de même pour les autorités politiques.A l’inverse, 57 % des Français jugent que les pharmaciens sont bien informés et 55 % émettent lamême opinion pour les médecins.Des solutions globalement jugées utiles et réalistesInterrogés sur plusieurs propositions susceptibles d’améliorer la sécurité des médicaments, lesFrançais se prononcent systématiquement en leur faveur.2/2Ainsi, 87% des Français sont favorables à l’idée de réduire l’influence des laboratoirespharmaceutiques sur les professionnels de santé et 55 % jugent utiles de permettre à l’Etat decontrôler plus étroitement la promotion et la publicité des groupes pharmaceutiques.74 % des Français estiment qu’il serait à la fois utile et réalisable de permettre aux professionnelsde santé de signaler aux pouvoirs publics les effets indésirables des médicaments.59% sont favorables à l’idée de faire un bilan scientifique et médical de l’utilité et des effets desmédicaments tous les 5 ansEnfin, 55% souhaitent qu’un site renseigne le grand public sur chaque médicament en vente.* Ce sondage exclusif a été réalisé en mai 2011 pour la Mutualité Française par l’institut TNS Sofres. Elles’est effectuée par téléphone auprès d’un échantillon national de 1 000 personnes représentatif de l’ensemblede la population française âgée de 18 ans et plus, constitué d’après la méthode des quotas (sexe, âge,profession du chef de ménage) et stratification par région et catégorie d’agglomération.** Etude réalisée pour Canal + par TNS Sofres.

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Denis VROMAN

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