Ce jour-là, nous étions 19 organisations à proposer un Pacte pour le pouvoir de vivre, pour sortir d’un modèle de société qui met en péril la vie sur la planète et entraîne de trop nombreuses injustices et inégalités.
Moins de trois années plus tard, nous avons été rejoints par beaucoup d’autres. Nous comptons aujourd’hui plus de 60 membres, parmi les plus importants acteurs des solidarités envers les plus démunis, les migrants et les personnes vulnérables, de la protection de l’environnement, du monde étudiant, du monde du travail, de l’éducation populaire, de l’économie sociale et solidaire et de la mutualité. Nous comptons près de 35 groupes locaux qui agissent dans toutes les régions de France.
La décennie qui s’ouvre est décisive, car les dégâts seront pour certains irrémédiables si nous ne changeons pas le cours des choses maintenant. Nous pensons qu’est possible de sortir de la crise actuelle en reconstruisant autrement notre société, en redonnant à chacun le pouvoir de vivre et d’agir à toutes les étapes de notre vie.
Telle est la conviction de nos organisations unies pour le Pouvoir de Vivre.
Pour un nouveau modèle de société écologique, social et démocratique
Notre conviction est que la solution impose aujourd’hui d’allier l’écologie, la justice sociale et la démocratie. Notre conviction est qu’il est possible d’améliorer la vie quotidienne des citoyens tout en préparant un nouveau modèle dans lequel chacun devient acteur de sa propre destinée et de celle du pays.
La société que nous voulons prend soin de toutes et de tous, en particulier des plus fragiles, protège la planète, les espèces et les êtres humains qui y vivent, donne un nouveau pouvoir d’agir à chacune et à chacun. Elle développe le pouvoir de vivre et d’agir individuellement et collectivement pour faire société et faire reculer les inégalités.
La société que nous voulons vise à engager une transition écologique juste qui recrée de l’emploi dans nos territoires.
La société que nous voulons s’appuie sur le pouvoir des citoyens pour engager les transformations qui s’imposent. Elle refuse le déterminisme social. Elle n’exclut personne de la maison commune. Elle réinvente le bien commun pour faire société.
La société que nous voulons investit dans l’avenir et met l’argent au service du bien commun et des priorités pour un monde juste, solidaire et durable.
Cette société est possible. Pour cela, il nous faut reconnaître les limites à respecter pour que notre planète reste hospitalière. Et nous organiser pour que personne ne soit laissé sur le bord du chemin, sans protection. Pour réaliser cela, chacun est nécessaire, chacun est important. La mobilisation de toutes et tous est essentielle.